La toxine botulique est une substance fabriquée par une bactérie appelée clostridium botulinum. La découverte de cet agent infectieux date de 1895. Il s’agit du germe responsable du botulisme, une toxi infection alimentaire potentiellement mortelle liée à la consommation d’aliments en conserve mal stérilisés.
Cette toxine a la propriété de de bloquer la libération d’acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire c’est-à-dire de paralyser les muscles dont le fonctionnement est lié à l’acétylcholine.
Il faudra attendre 1920 pour que la toxine botulique soit isolée par Hermann Sommer. Il existe en fait plusieurs toxines botulique. Celle que nous utilisons en médecine est la toxine de type A et a été isolée en 1946 par l’américain Edward Shantz.
Le mécanisme d’action sera expliqué seulement en 1949. Les premiers usages médicaux commencèrent en 1950.
Edward Shantz élabora la première préparation qui fut approuvée par la FDA en 1979 dans le traitement du strabisme et du blépharospasme. Ce fut le début du Botox® commercialisé par les laboratoires Allergan.
Suite à l’observation sur des patients traités pour un blépharospasme de l’amélioration spectaculaire des rides glabellaires, les Dr Alastair et Carruthers publiaient en 1992 le premier article sur l’usage de la toxine botulique en cosmétique et démontrent l’efficacité et l’innocuité de l’usage de la toxine botulique pour traiter les rides du tiers supérieur du visage.
Depuis, l’usage de la toxine botulique s’est répandu de manière exponentielle dans le monde entier. Deux autres laboratoires ont commercialisé leur toxine botulique, une forme à usage médical et une autre destinée à l’usage en médecine esthétique.
La toxine botulique permet d’estomper les rides d’expression par relaxation transitoire et réversible des muscles injectés.
En vieillissant, les muscles du visage responsables des expressions négatives restent partiellement contractés au repos, ce qui peut donner un aspect sévère, soucieux ou triste permanent.
La toxine botulique relaxe les muscles concernés restaurant un aspect jeune, détendu et reposé.
Si l’on se réfère à l’AMM (autorisation de mise sur le marché) en France, uniquement les rides du lion (ou rides de la glabelle) et les rides dites de la patte d’oie.
Mais on peut dans la pratique traiter bien d’autres défauts liés au vieillissement :
Il est également possible de traiter le sourire gingival c’est-à-dire l’exposition excessive des gencives supérieures lors du sourire.
Bien entendu, la durée du traitement reste limitée dans le temps et il faut envisager une séance d’injection tous les 4 à 6 mois pour maintenir l’effet voulu.
La toxine botulique est un merveilleux moyen pour faire disparaître ou au moins atténuer les rides d’expressions du haut du visage et permet de retarder les effets du vieillissement.
Aucun autre traitement médical ne peut permettre d’obtenir un tel résultat.
Les effets indésirables sont très rares et transitoires. Quelques contre-indications existent notamment certaines maladies neurologiques.
Pour cette raison, un interrogatoire précis des antécédents médicaux du patient et des traitements qu’il suit précède l’indication d’un traitement à visée de rajeunissement du visage par la toxine botulique.
Une fiche d’information concernant les précautions à prendre après injection, les effets auxquels s’attendre dans les jours suivants ainsi que le document de consentement éclairé sont remis au patient.
Le docteur Corpelet spécialisé en chirurgie de la face et du cou, pratiquant la médecine esthétique et la chirurgie esthétique à Béziers vous reçoit à la clinique Jean Causse pour une analyse précise de vos besoins et pratiquer les injections de toxine botulique dont vous avez besoin. Il pratique également ces injections pour la prise en charge de pathologies telles que le blépharospasme, le bruxisme.